Neighbours's Story
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 Fuckin' lovely geek, you make me crazy. [R].

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Bunny Carter
LIVING Darkness.
Bunny Carter


Féminin Nombre de messages : 104
Age : 30
<b><font color=#666666>Pseudonyme</ : Chloé
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MessageSujet: Fuckin' lovely geek, you make me crazy. [R].   Fuckin' lovely geek, you make me crazy. [R]. EmptyDim 1 Mar - 22:33

Jamais Bunny Carter n'avait autant appréhendé un rendez-vous, et encore, le mot est faible. Le pire dans toute cette histoire, c'est qu'elle ne savait même pas si on pouvait réellement qualifier cette soirée de " rendez-vous galant ". Lors de sa pseudo-invitation - accompagnée d'une montée de feu aux joues absolument adorable - Ezékiel n'avait pas précisé quel était le but de leur repas ensemble et/ou en tant que quoi ils y allaient - certes, ils n'étaient pas du tout un couple, mais je doutes fortement qu'il ait apprécié que B. lui confesse alors avoir pris les devants en sortant avec quelqu'un. A vrai dire, il avait simplement lancé l'idée de se voir une autre fois, à tête reposée, pour discuter de nouveau et faire connaissance dans un autre contexte. Cependant, la belle brunette avait conscience de l'effort que ça lui avait demandé d'inviter une fille à dîner - surtout une créature aussi divine que Bunny. Elle n'avait donc pas essayé de lui rendre les choses encore plus difficiles, contrairement à son habitude, et avait appelé le lendemain sur le portable du superbe geek, pour convenir d'une date et d'un endroit. Ça avait d'ailleurs été plutôt drôle, de l'entendre bafouiller au téléphone et hésiter, soucieux des goûts - de luxe - de la jeune fille. Voilà pourquoi, en parfait gentleman qu'il était, il avait laissé la demoiselle choisir, prétendant tout aimer. Espérons pour lui que c'était vrai, parce qu'en cas contraire, il ne pourrait s'en prendre qu'à lui même.

La petite princesse avait d'ailleurs l'intention de lui faire découvrir un autre monde, celui de la cuisine.. française. Une gastronomie pour le moins étrange aux yeux des australiens, qui n'avaient guère l'habitude de manger des cuisses de grenouilles dans des assiettes en porcelaine puis un trou normand plus corsé qu'un shot de vodka russe. Malgré le fait que sa sœur Kenya emmène toujours ses partenaires manger mexicain - épicé, ça fait monter la température, Ken' en avait besoin, ELLE - pour leur première sortie, Bunny n'en faisait qu'à sa tête. Elle avait commencé à se préparer tôt dans la soirée, le rendez-vous étant fixé à 20h devant le Théàtre. Heureusement d'ailleurs que la marge temporelle étit large, puisqu'elle avait passé deux heures au téléphone avec sa meilleure amie Dot, parlant mode et potins en se vernissant les ongles de pieds, un de chaque couleur. Les deux jeunes femmes avaient toujours été très excentriques, et une fois réunies, elles retombaient parfois d'une mignonne façon en enfance. Toujours est-il que la parfaite Carter avait réussi, malgré les embouteillages du samedi soir dans la métropole et ses habituelles questions existentielles face à sa garde-robe, à être en avance. Elle arriva au lieu-dit dix minutes avant son rencard. Lorsque notre Casanova d'un soir pointa son visage sans aucun défauts, Bunny était assise sur la barrière bordant la route. Ses grands yeux étaient levés au ciel, admirant les étoiles déjà présentes dans le ciel ce soir-là. Elle avait cet air enfantin tout à fait sublime, cette mine de gamine épatée par un petit point lumineux dans le ciel.

« Tu vois, je suis tout à fait capable d'être ponctuelle. J'étais même là avant toi. »

Bunny ne disait pas que très rarement bonjour. Elle avait cette inimitable et merveilleuse façon d'entamer directement la conversion, prenant ainsi les gens au dépourvu pour les mettre à l'aise - être si pleine de surprises ne la rendait que plus attirante. Elle avait d'ailleurs impeccablement prévu son coup, histoire d'arriver avant Mr Hewitt, l'épatant ainsi par son horloge biologique visiblement mieux réglée que sa montre Tank de Cartier en diamants blancs. Elle lança un franc sourire au jeune homme, dévoilant ses dents aussi blanches qu'alignées rendant son sourire irréprochable, puis s'approcha de lui et déposa un baiser sucré sur sa joue en lui tenant l'épaule, ce qui le fit rougir comme une tomate. Elle sauta alors avec délicatesse de son perchoir, dans un bond aérien à souhait. Sa petite robe noire près du corps - une création Gucci en voile de soie, courte et pourtant simple et sophistiquée - vola contre ses jambes dignes d'un top model des catalogues Victoria's Secret. Elle se pencha pour ramasser son sac Sally de Chloé, qu'elle avait sorti en beige pour l'occasion, ce qui permit à sa cascade de cheveux miroitant de glisser sur sa nuque nue et sexy. Elle se releva sans précipitation, les torsada négligemment et suivit Ezékiel à l'intérieur du restaurant. Sa tenue pour l'occasion était sobre mais néanmoins très chic, très in, très affriolante, bref très Bunny. Les talons de ses ballerines à plateau fauve Christian Louboutin martelaient le sol, et elle regretta subitement de n'avoir pris qu'un grand gilet en laine douce assortie Fendi pour se protéger du froid.

« J'espère que t'aimes les escargots. Au pire, tu les cracheras discrètement dans ta serviette.» Elle poussa alors la porte pleine de dorure à la Roi Soleil, puis fit brusquement volte-face et le dévisagea de ses yeux de biche à en faire tomber toute la côte. « Oh, et par pitié, ne te plantes pas entre la fourchette à poisson et celle pour la viande. »

En réalité, elle voulait juste mettre la pression à son charmant cavalier. Le restaurant était loin d'être aussi guindé qu'un quatre étoiles, l'ambiance y était agréable et décontracté. Il tira une drôle de tête qui laissa penser à la Queen Bee qu'il était végétarien et/ou nul en matière de couverts européen. Celle-ci se mordilla la lèvre pour réprimer un fou-rire, et entra dans le hall du Théàtre. Un serveur arriva, reconnut aussitôt la petite bombe et la conduisit à la meilleure des tables, celle située dans un recoin tapissé de lierre et de lumière douce diffusée par des néons en forme de libellule. Elle prit alors place sur le sofa rose bonbon Napoléon, croisa délicatement ses gambettes sous la table et fixa Ezékiel. Leur dernière entrevue en face-à-face avait tourné à la catastrophe lorsqu'elle avait laissé sortit la Bunny que tout le monde connaissait, la méchante, odieuse, égocentrique et cassante version de la gamine perdue au pays des Merveilles. C'était bizarre, cette façon qu'avait son professeur d'informatique de la mettre en confiance. Aussi stupide que celà puisse paraître, laisser entrevoir la gentille Bunny, celle qui riait aux éclats pour un rien et savait que ces excès en tout genre allaient la conduire à sa perte, était quasiment impossible pour la jolie étudiante. Pour elle, c'était laisser libre accès à ses faiblesses que d'être si naïve et généreuse. Elle ne pouvait pas être Pandore au lieu de sa boîte, cela revenait dans son esprit à perdre, à sa laisser détruire. Pourtant, elle y aurait gagner. Mais il fallait quelque chose de spécial pour que cela arrive. Or, Ezékiel s'y était prit de telle façon avec elle que la face de lumière avait pris le dessus lors de ses leçons du jeudi soir. Même si son intention première avait été de séduire le jeune homme pour le mettre dans son lit, elle avait rapidement changé d'avis.

« Je suis désolée, pour ce que j'ai dis la dernière fois. Mais comprends-moi : c'est usant à force de n'être jamais quelqu'un de bien dans les yeux de personne. Surtout quand tu as brisé ta carapace pour la personne en question. »

Elle baissa la tête, et fixa ses mains posées sur la table. Son annulaire gauche était orné d'une bague Van Leer magnifique, un anneau en or surmonté d'un rubis étincelant. Son père la lui avait offerte pour ses dix-huit ans, et elle la portait toujours depuis. Bunny ne cherchait pas à faire un numéro de souffre-douleur pour apitoyer le bel Hewitt, loin de là. Elle avait horreur qu'on la plaigne, signe pour elle de la pire des bassesse qui puisse exister. elle cherchait simplement à s'expliquer - même pas à se justifier, elle n'avait de comptes à rendre à personne, encore moins à lui qui s'était cruellement trompé sur elle. Elle releva alors son visage angélique, pinça ses lèvres rouges sang en une sorte de moue déçue. Le serveur arriva alors, leur tendit des cartes et insista pour qu'on leur offre un apéritif. B. refusa, en enfant modèle qu'elle était, et commanda deux verres de Pineau noir, provenant de la meilleure cuvée qui soit, douce et mielleuse à ravir.

« Je sais que tu me prends pour une pute. Et je ne me plains pas, ma réputation, je me la suis faite toute seule. La vraie moi, c'est les deux Bunny, celle que tu aimes détester et celle que tu détestes aimer. J'étais juste certaine que celle-là ne te plairait pas.. »

Elle chercha un signe qui aurait pu transparaître sur le visage, le regard d'Ezékiel. Elle voulait lui plaire, vraiment, sans mauvais coups ni artifices. Le problème, c'est que la véritable personne qu'elle était, mi-ange mi-démon, ne serait sûrement pas tou à fait au goût du geek, si cute que c'en était indécent. Elle ne savait pas trop quoi rajouter, elle qui avait pourtant une répartie à toutes épreuves et un cynisme aussi brûlant que glaçant. Après tout, elle avait fait bien des efforts pour lui, allant jusqu'à jouer les empotées aussi maladroite que gourde pour ses beaux yeux. Il n'avait pas plus remarqué son petit jeu que son plan drague, servi par des décolletés plongeants juste superbes et des jupes aussi enflammées que possible - qui méritaient au minimum qu'il bave sur elle, et au maximum qu'il se jette sur elle pour la déssaper et la baiser illico presto. Malgré ses doutes, Bunny devait bien admettre qu'il avait pris les devants la dernière fois, et triplement : non seulement il l'avait rattrapée, mais il l'avait aussi invitée à sortir et embrassée - sur la joue certes, mais il faut un début à tout. Le serveur apporta alors les commandes des deux hôtes. il glissa un regard en coin à miss Carter, qu'il appréçiait plus qu'une simple cliente. Depuis qu'elle venait içi, il la reluquait ouvertement et rêvait de se la faire, pour parler franchement. Bunny avait la tête qui tournait légèrement : elle n'avait en aucun cas agit selon ses rites pour se préparer à cette sortie - entendez par là se taper un beau gosse qui fantasme sur son corps de rêve et son minois de starlette et/ou s'envoyer un rail de coke et quelques pilules miracles du Docteur GHB. Elle était presque en manque, et gardait pourtant un sangfroid terrible. Non, elle ne le décevrait pas. Pas cette fois.

« Mais tous ces cours ne m'ont servi à rien, pas vrai? Ou je te plais? »


Dernière édition par Bunny Carter le Mer 4 Mar - 18:22, édité 1 fois
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Ezékiel Hewitt
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MessageSujet: Re: Fuckin' lovely geek, you make me crazy. [R].   Fuckin' lovely geek, you make me crazy. [R]. EmptyLun 2 Mar - 1:54

Ezékiel avait mis une bonne heure à se préparer. A choisir, la bonne chemise, le bon jean, le bon parfum. Il avait finalement fait son choix, sur une tenue plutôt soft. Une chemise noir, qu’il avait remonté sur ses avant bras et un jean de chez levis, le tout couvert par un manteau noir mi long. C’était la première fois qu’il sortait dîner avec une fille. La première qu’il avait eu le courage de le faire. Et pour ça, il avait choisis Bunny Carter. Oui, Bunny. Non, il n’avait pas pu choisir meilleure fille. Bunny était la star du campus et il l’avait invité à dîner, lui, le geek de service. Il avait appréhendé cette soirée et ceux depuis que Bunny l’avait appelé pour lui annoncer que c’était d’accord. Il avait peur autant de la décevoir que de passer pour un ignare. Tout comme elle, il venait d’une grande famille mais jamais Ezékiel n’avait assisté à quelconque dîner mondain, ni de fête bourgeoise. Il ignorait tout des codes qui étaient instauré, de la façon dont il fallait s’exprimer en société et toute ces autres choses typiquement bourgeoise. C’était tellement facile devant un ordinateur. D’ailleurs, en parlant d’ordinateur, c’était aussi la première fois qu’il passait une soirée autre qu’avec ses yeux rivés devant un écran. Bunny était un défi, un énorme défi qu’il comptait relevé avec habilité.

A vrai dire, il ne s’était même pas poser la question si son invitation devait être considéré comme un rencard ou comme autre chose. Ezékiel ne s’en préoccupait d’ailleurs pas. La pression était bien trop grosse pour en rajouter de plus. Tout s’était fait rapidement. Le cours qui avait dérapé, puis l’invitation à dîner et finalement, il se retrouvait là, devant la glace, à contempler son reflet. Où tout ça allait le mener ? Il n’en savait trop rien. Il avait juste agis avec instinct, désireux de connaître la vrai Bunny comme de tout savoir sur ses intentions. A 19h50, il avait quitté son appartement et avait rejoint le théâtre, lieu de leur rendez vous. Lorsqu’il arriva sur place, ce fut une véritable surprise que de voir Bunny assise sur la barrière bordant la route. Un sourire s’afficha au coin des lèvres. Il avait aussi eu tord sur ce point, il fut obligé de l’admettre. D’une certaine façon, c’était agréable que de savoir qu’elle pouvait être à l’heure. Elle regardait le ciel étoilé quand elle s’aperçut de la présence du jeune geek.

Il avança vers elle, d’un pas sûr. Du moins, il essaya de passer pour tel puisque à l’intérieur de lui, c’était la guerre des nerfs qui avait commencé à faire rage.

« Je vois ça. » Il lui adressa un léger sourire et rajouta, sincère. « Je suis agréablement surpris. »

Elle s’approcha de lui et déposa un baiser sur sa joue. Bon sens, elle avait cette façon de l’embrasser qui le rendait non pas gêné mais qui le faisait rougir bien trop rapidement. Pour Ezékiel, s’était purement difficile de contrôler cette réaction qui apparemment plaisait à Bunny. Puis, il la regarda se levé. Elle était .. Divine. Oui, il n’y avait pas d’autre mot. Tout les vêtements pouvait lui allait parfaitement bien, la robe qu’elle portait la rendait davantage radieuse. Ezékiel ne put que constater que cette robe si jolie soit-elle mettait toutes les courbes de son corps en valeur. C’était indéniable, Bunny était le type même de la top model sorti de l’agence Élite. En mieux, sans dite en passant.

« Tu es vraiment euuh .. Jolie » Souffla-t-il d’une façon retenue, qu’il mit sur le compte du stresse. Il fallait l’avouer, Ezékiel ne savait pas trop comment s’y prendre.

Il se dirigèrent alors vers le restaurant français, à ce qu’il avait pu voir - tant mieux il adorait les cuisses de grenouilles - . La cuisine française était l’une de ses préférés bien que les escargots n’étaient pas ce qu’il aimait le plus. C’était l’une des cuisines les plus raffinées qu’il connaissait tout en étant simple. Il faillit alors s’étouffer avec sa salive quand elle lui expliqua que si il n’aimait pas les escargots, il pouvait tout simplement les cracher dans sa serviette. Charmant. Elle entra à l’intérieur après avoir encore fait une remarque. La surprise pouvait se lire sur son visage, autant que l’angoisse qui fit un pas de plus dans l’estomac du jeune geek.

« Euh Bunny. J’ai été élevé dans une famille de la haute comme on dit. Je sais quand même me tenir. » Lança-t-il plus amusé qu’autre chose. Puis, il la suivit à l’intérieur.

Ezékiel fit alors le tour du propriétaire. C’était agréable à l’œil et l’ambiance y semblait tout aussi décontracté. Parfait. Il n’aurait pas à se soucier, si il passait pour un compagnard sorti de la brousse australienne qu’un parfait petit bourgeois sortant en bonne compagnie. Aussitôt, un serveur se mit à leur disposition. Ce n’était donc par la première fois que Bunny ici. La façon dont le serveur la regarda, il fut contraint de voir que oui, effectivement ce n’était pas la première fois. Il les conduisit à une table, l’une des meilleurs d’après lui. Il regarda autour de lui puis s’installa en face d’elle. La soirée n’avait même encore début qu’il sentait déjà la température de sa peau grimpé à tout vitesse. Il n’était pas mal à l’aise, bien au contraire, c’était plutôt le manque d’habitude, qui le rendait ainsi. Et puis, la façon dont avait tourné leur dernière entrevue, lui avait laissé une peur intérieure. Elle engagea la conversation au grand soulagement d’Ezékiel qui ne voulait pas que cette soirée tourne au cauchemar. Elle avait du passé déjà bien des soirées en tête avec des hommes alors il se doutait bien qu’elle devait être plus à l’aise que lui.

« Oh non ne t’excuse pas. » Il lui adressa un sourire. « Je comprend. Enfin je suppose. J’y ai été un peu fort aussi alors c’est plutôt moi qui devrait m’excuser. »

Alors qu’elle baissait les yeux, Ezékiel l’avait fixé. C’est vrai qu’il avait peut être fait plus attention au rumeur qui circulait qu’à la Bunny qu’il voyait chaque jeudi soir. Mais cette façon qu’elle avait d’être elle, la rendait terriblement attirante. Même cette moue déçue qu’elle afficha en relevant le regard. Le serveur arriva au même moment. Ezékiel attrapa la carte et laissa Bunny commandé un pineau noir. Elle voulait tout contrôler comme à son habitude.

« Une pute ? Jamais je n’aurais osé parler de toi ainsi. » Il avait alors écarquillé des yeux, surpris par les mots qu’elle employait à son égard. « Disons que la vie que tu mène, ce n’est pas du tout comme ça que moi je vis. » Il marqua une pause, et finalement regarda ses mains. « Pour vraiment tout avouer, c’est bien la première fois que je vais manger quelque part avec une fille alors si je t’ai jugé, j’en suis désolé. Je n’en avais pas l’intention. » Gêné par sa révélation, au risque de paraître coincé - de toute façon, Bunny savait déjà qu’il l’était- il avait regarder ailleurs que dans les yeux de Bunny où la seul chose qu’il n’espérait pas voir c’était la moquerie.

Le serveur apporta leur commande et en profita pour reluquer Bunny, qui sembla tout à coup, ailleurs.

« Me plaire ? Bunny, tu es l’idéal de tous les mecs. Bien sur que tu es jolie, sexy et tout. Bien sur que tu me plait. » Il plongea son regard dans celui de la jeune Carter, à cet instant précis et repris. « Et ce n‘est absolument pas grâce à tes décollettes vertigineux, ni a tes mini jupe. » Amusé, il finit par rire de sa propre remarque. Après tout, il avait cru que s‘habillé ainsi, faisait parti de la tenue vestimentaire de B. « Mais je ne suis pas certain d’être vraiment à la hauteur de tes attentes. » Ezékiel sentit alors le rouge lui monté aux joues.

Il attrapa alors la bouteille de vin posé sur la table et servis d’abord le verre Bunny puis le siens.

« Je n’ai jamais vraiment connu de fille alors je pense que quelque part, tout ça m’a fait peur. » Autant dire la vérité de suite. Au moins, elle ne serait pas surpris d'apprendre et de voir, qu'il était nul en drague, en matière de fille ainsi qu'au lit. De toute façon, tant que ça touchait au relation, il n'avait aucune expérience. C'était le désert total.

Puis, il ouvrit la carte devant ses yeux.
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Bunny Carter
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MessageSujet: Re: Fuckin' lovely geek, you make me crazy. [R].   Fuckin' lovely geek, you make me crazy. [R]. EmptyMer 4 Mar - 17:21

Ezékiel Hewitt était probablement le garçon le plus adorable de tout le campus, dans tous les sens du terme. Non seulement il était à croquer - et je ne dirai pas encore içi dans tous les sens du terme, celà va de soit - mais sa façon d'être, sa timidité exégarée, son manque de sociabilité maladif le rendaient absolument craquant. Bunny avait connu des tas de garçons, et pas seulement au lit : des doux, des violents, des calmes, des nerveux, des athlétiques, des intellos, des barjos, des vieux-jeu, des playbos, des bad boys, des déliquants, des drogués, des futurs (ex) tolards, des professeurs, des fragiles, des gentils, des sportifs; la liste est longue. Mais jamais de geek. C'était étrange d'ailleurs, de voir qu'elle avait pû sortir la tête du jeune homme de devant son ordinateur, pour qu'il prenne enfin le temps d'être avec elle, de la regarder pour d'autres raisons que des problèmes informatiques sur son MacBook. A vrai dire, les gars branchés multimédia étaient une catégorie bien à part. Ils ne sortaient pas - ou peu, c'est-à-dire juste pour acheter du pain - semblaient ne jamais manger ou boire si ce n'est un coca-pizza en face de l'écran toujours allumé, étaient de véritables sains à canoniser - pas de sexe, pas d'alcool, pas de drogues, seulement un peu de Rock'n'roll sur Youtube entre deux antivirus à télécharger. Pour Bunny, ces types étaient des genres de vampires à la Edward Cullen dans Twilight : ils vivaient d'une façon bizarre, en arge de la société mais par choix, intriguaient, et avaient la beauté de l'acteur du film, à en juger par le potentiel démentiel d'Ezékiel. Le simple fait qu'il l'invite à dîner avait déjà été en soit plus qu'un miracle, une véritable surprise pour la jolie brunette. Mais maintenant, il se mettait à la complimenter. Intérieurement, la demoiselle Carter se demanda si 1) on lui avait proposé un PC dernier cri et super côûteux en échange de ses paroles; 2) elle avait fait une bonne action la veille pour mériter ça; 3) Dieu notre Père tout puissant allait la rapeller auprès d'elle dans la demie heure suivante - quoique, Satan serait sûrement son seul compagnon si on parle d'éternité.

« Oh, euh, merci. » Pour la première fois de sa vie, Bunny balbutia, franchement étonné des mots du jeune homme. Elle était mignonne comme un coeur, avec sa mine ébahie de poupée. « A vrai dire, c'est la première fois que tu me fais un compliment, surtout PHYSIQUE, alors disons que là tu m'as un peu.. déboussolée. »

Oui oui, la sublime étudiante avait bien prononcé ce verbe, "déboussoler". Non seulement elle avait été prise de court pour la première fois depuis le début de son existence, mais en plus elle l'admettait, et à voix haute - ce qui relève autant du prodige qu'un souper galant avec Ezékiel Hewitt himself. Puis ils étaient entrés dans le restaurant français, avaient été conduis par le serveur dingue de la jeune merveille à la meilleure des tables de l'endroit, s'étaient assis et avaient commandé du vin. Aussi incongru que celà puisse paraître, cette soirée ne ressemblait en rien à celles qu'avaient passé la belle jusque là. Pourtant, elle avait certainement vécu à elle seule plus de rendez-vous que tout le continent réuni. Ces mondanités dans les restaurants, les banalités de premier ordre lorsqu'on voit son rencard arriver, les gênes de la conversation lorsqu'elle débute, les premiers fous-rires, sentir que le courant passe ou, au contraire, que vous auriez préférer vous trouvez n'importe où mais pas içi.. c'était presque devenu une routine pour B. Elle avait le contact facile, de la conversation, de l'esprit, de l'humour, des jambes de pub pour rasoir associé au ventre de Nicole richie, le décoletté d'Alessandra Ambrosio, le sourire de Miranda Kerr, le profil angélique et hautain de Keira Knightley - tout ça mais en mieux. Forçément, elle plaisait plus que n'importe qui et en profitait. Ajoutez à tout ça des sorties outrançières à peu près partout - night clubs, bars, lieux hypes -, une côte de popularité prête à exploser et un sens de la fête des plus innés, vous obtiendrez le mélange gagnant Bunny Carter. Mais ce soir, elle sentait que les choses avaient une autre tournure. Et pas juste parce que Mr Hewitt ne la tripotait pas et ne voulait pas non plus lui faire écarter les cuisses dans les deux heures suivantes - pouvaint ainsi se vanter d'avoir baisé la fille la plus sexy, la plus magnifique, la plus bonne, de la métropôle. La raison était sûrement simple : le petit lapin blanc aimait bien son Roméo à fond sur l'info'. Elle n'était pas juste là pour aggrandir son tableau de chasse et passer encore une nuit torride pour s'assurer sa réputation de meilleur coup d'Australie. Sans être amoureuse - on parle de Bunny quand même, fat pas rêver non plus - elle se sentait différente avec Ezékiel. C'était justement cette sensation qu'il se balançait des rumeurs à son sujet, des q'en-dira-t-on et du tour de poitrine de la petite princesse qu'il avait brisé à leur dernière entrevue. Finalement, il accordait plus de crédit que prévu aux potins, aux apparences; les ragots qui circulaient sur sa jeune élève ne lui étaient pas étrangers, loin de là.

« Si à toi aussi, ta mère te filait des coups de pieds lorsque tu étais petit et que tu t'en foutais des bonnes manières de la haute société, alors rejoins mon groupe sur Facebook. Je suppose que c'est pas le genre d'éducation utile quand on veut devenir Bill Gates, pas vrai? »

Elle lui déccrocha un éunième sourire, fière de ses réparties parfois moqueuses, méchantes, blessantes ou cyniques, d'autres fois attendrissantes ou tragiquement réalistes. Lorsqu'elle entendit la répartie post-suivante du jeune homme, elle éclipsa totalement et presque involontairement ses pseudos-excuses. A vrai dire, elle n'était pas pour la débâcle des sentiments tout au long du repas, à avouer chacun ses torts comme au confessionnal ou en metant l'autre sur un piédestal. Il y avait clairement été trop fort, il l'avait provoquée, c'est un fait. Mais Bunny restant qui elle était, elle avait démarré au quart de tour, son sang bouillonnant dans ses veines, et avait commençé à asséner le beau geek de ses piques aussi glaciales que traumatissantes, ne laissant aucune place pour une quelconque réponse engageant de nouveau une joûte verbale. Elle avait toujours le dernier mot, que ce soit au sens littéral ou par une sortie tragiquement théâtrale, digne des plus grandes drama queens - comme son aînée Kenya, qui aurait pû incarner ous les personnages d'une pièce à elle seule tant sa capacité à se fondre dans le rôle était immense. Ainsi donc, Ezékiel avait au moins un peu d'estime et de respet à son égard - on va de progrès en progrès, à ce rythme-ci, dans deux jours ils se mariaient et/ou s'enfermaient dans son appart' pour qu'elle le dépucelle deux cent fois de suite. Le nombre de fois où des propos déplaçés à son égard avaient été prononçés, Bunny n'y faisait même plus attention. Les filles jalouses sur son passage susurraient des "catins" à tout va, les garçons à qui elle avait brisé le coeur inscrivaient " Bunny Carter, worse slut ever" sur les portes des toilettes, sa famille qui désapprouvait son comportemen ne lésinnait pas sur les "traînées" et autres "salopes". Mais au fond d'elle, la délicieuse bombe savaient que ses jugements étaient faux. Même si ses actes laissaient présager le contraire - niquer à tout bout de champs jusqu'à s'être faite sauter par toute la population masculine, jusque dans les lieux les plus insolites - son mental n'était pas de cet avis. Elle n'était pas le genre à faire de sales coups à ces amies, à voler les copains déjà pris. Elle avait un niminimum d'intégrité, même si elle était bien trop dévergondée et nymphomane pour respecter son corps. C'était bizarre, cette façon dont elle menait les choses : personne ne pouvait baver sur elle malgré le fait qu'elle se laisse aller au rang de pute; et si elle se dépravait corps et âme, elle n'en restait pas moins le modèle unique de la perfection.

« J'ai déjà été tellement jugée que je ne fais même plus attention aux avis des autres, tu sais. Ce qui me désole, c'est que tu te permette de me faire la morale alors qu'au fond, tu ignoes qui je suis. Tu ne me connais que par les apparences et les rumeurs, celles que tu disais ne pas écouter. » Aucune agressivité dans sa voix, Bunny était aussi posée, sûre d'elle que d'ordinaire. « Chacun mène sa vie comme il l'entend. A tes yeux, je me livres à une navrante succesion de frasques en tout genre, mais aux miens, tu gaspilles ta jeunesse. Tu ne peux pas comprendre comme on se sent vivant, de faire toutes ces choses. Essaie une fois seulement, et après tu pourras dire que tu n'aimes pas ce mode de vie, que tu le désapprouves. Mais là, tu parles de quelque chose que tu n'as jamais ressenti.»

Elle le regarda avec cette froide chaleur, cette douceur virginale, cette candeur originelle qu'elle seule avait - vous savez, cette air de gosse de quinze ans qui s'est déjà prostituée, ce regard sucré et amer à la fois qui vous séduit en une seconde par sa beauté, son unicité, sa sincérité. Paradoxale, je sais. Le serveur apporta alors les deux verres de vin. Bunny remarqua aussitôt une petite étiquette collée sous le sien. C'était en vérité un morceau de ticket de caisse accroché à la vapeur probablement. L'expéditeur pas si mystère que ça avait juste inscrit « I've a crush on you. Call me please, or I'll die of love. 0645-55845. » La divine créature détâcha le message, le regarda pendant un instant et eut ce petit sursaut de rire de la fille lassée, usée mais cepandant comblée; puis elle le froissa et le jeta sur un coin de la table lorsqu'il ne fut plus qu'une minuscule boule de papier mouillé. Il y avait quelque chose de grisant, de merveilleux, de fabuleusement bon d'être toujours remarquée, regardée, de ne jamais passer inaperçue quoi qu'elle fasse. Mais parfois, comme aujourd'hui où la seule personne dont elle aurait souhaité un truc de ce genre était Ezékiel, c'était absurdemment tuant d'être le centre de toutes les attentions, le point culminent des désirs, même les plus brûlants. Soudain, le jeune homme avoua ne jamais vraiment avoir connu de fille. Même si elle aurait parié qu'il était toujours puceau - dans le mille, d'ailleurs - elle aurait pourtant pensé qu'il avait un jour connu une relation aussi sérieuse que passionnelle à la Autant En Emporte Le Vent, le genre de scénario qui finit en catastrophe et vous fait changer d'avis à tout jamais sur l'amour et les femmes. Mais non, même pas. Qui plus est, il ne se sentait pas à la hauteur. C'est certain que s'il essayait d'être au niveau de Bunny, c'était peine perdue, personne n'y arriverait jamais. La demoiselle s'imagina un instant être à sa place, douter de tout ce qui peut advenir et se demander si on saura combler les attentes de l'autre. Elle ne voyait pas les choses comme ça, cependant : si elle avait voulu que le superbe Hewitt la prenne en brouette thaï sur la cuisinière et enchaîne tout le kama-sutra, elle se serait contenté d'un surfeur blond oxygéné aux yeux bleus et au corps sans aucun défaut, comme elle en avait connu tant depuis son arrivée à Sydney et en enchaînerait bien d'autres. Mais elle était juste bien en sa compagnie, pas le genre de relation prise de tête. Même si ces deux mois de drague et d'allumage acharné avait eu pour but d'obtenir quelque chose en retour, elle n'avait jamais trop pensé à l'après. Imaginons qu'il tombe raide dingue d'elle : et alors? Ils sortiraient ensemble, ou ils coucheraient ensemble pour le désillusioner à jamais? Vous savez, parfois dans la vie, on n'attend d'une personne quelque chose de si simple que les mots sont superflus.

« Je t'arrêtes tout de suite, Ezékiel. Je ne vois pas pourquoi tu ne serais pas à la hauteur. Si tu parles de sexe, si j'avais voulu un Casanova du 69, je ne me serais pas fatiguée à lui plaire pendant deux mois. Tu sais, baiser, je peux faire ça avec qui je veux. C'est un jeu d'enfant pour moi. Et si tu parles d'autre chose, alors dis moi quoi, parce que si je pensais que tu n'étais pas à la hauteur, je ne serai pas là ce soir. » Elle marqua une pause, se mordilla la lèvre tout en tournant son anneau autour de son doigt, aussi chaude et désirable qu'il est possible de l'être. « C'est pour ça que je t'apprécies. Pour ton côté maladroit, ton manque d'expérience avec les filles, ta timidité, le fait que tu te foutes de savoir de quelle couleur est mon string. »

Elle faillit ajouter tout une liste de chose. Il lui rapellait ce prof, le seul homme qu'elle ait jamais aimé - celui qu'il lui avait brisé le coeur, l'empêchant ainsi de ressentir un quelconque sentiment pour tout membre du sexe faible par la suite et ayant fait d'elle une experte au lit, pratiquante acharnée des galipettes. Même si la séparation de son premier vrai amour avait été atrocement douloureuse, surtout pour une ado de treize piges, elle gardait un souvenir mémorable de leur lien. Elle se souvenait de la façon dont il la regardait quand elle prenait juste une glace au parc du quartier, ce sourire éclatant qu'il avait lorsqu'elle boudait, ses réparties lors de leurs disputes. Ce sont des choses que l'ont n'oublie pas, les premières fois. Bien sûr, elle se souvenait de ses mains sur son corps aussi carbonisant qu'un barbecue lorsqu'elle lui avait donné sa virginité à un âge recors. Mais il y avait eu des tas d'autres choses bien plus importantes dans leur relation - bien qu'elle ait tourné au vinaigre et que le sexe soit la seule chose qui ait fini par leur rester pour combler les vides - et ces choses là, Bunny les avait adoré. C'était ce genre de trucs qu'elle ressentait très approximativement quand Ezékiel lui expliquait une manoeuvre Internet, lorsqu'il la rammenait chez elle après leurs cours et s'assurait qu'elle soit bien rentrée avant de partir, lorsqu'il la regardit avec ces yeux mi-déçues de voir que Bunny n'était pas du tout irréprochable, mi-transi parce qu'elle n'en demeurait pas moins l'idéal, celui avec un grand I, de tous les hommes - lui y compris?

« C'est normal. C'est ce qu'on apelle la peur de l'inconnu, mon cher. Et je sais que quand l'inconnu s'apelle Bunny Carter, ça doit être doublement intimidant. »

Elle le vit se réfugier derrière sa carte. Elle posa alors la main sur le menu, lui enleva des mains avec cet air de gosse qui décidément la caractérisait en contrastant pourtant, et posa sa main sur la sienne avec gentilesse. Il devint de nouveau rouge écarlate.

« Je ne m'attend à rien de spécial. Je sais qu'on est pas du même monde. Mais on s'en fout, tu crois pas? C'est pas pour ça que ça pourrait pas marcher. Pour le savoir, il faut essayer. Et personellement, je trouve ça adorable, ta façon de ne pas savoir t'y prendre avec moi. »

Inutile de préciser que pendant tout ce temps, Bunny était réstée aussi sublime qu'à son habitude, plus même.
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