I'm too sexy for my shirt [R.]

On était vendredi et comme tout les vendredi Ezékiel finissait à 15h. Sa dernière heure de cours, il l’avait passé la tête dans ses bouquins à compter les secondes qui le séparait de l’heure fatidique. Bizarre peut être mais comme tous les étudiant, Ezékiel attendait le week-end avec impatience. Non pas pour sortir en discothèque comme la plupart de ses congénères mais plutôt pour passer ses soirées tranquille sans se soucier de travailler ses cours, ni de se lever à l’aube. Le week-end c’était sacré. Quand le prof annonça la fin du cours, le jeune Hewitt fut l’un des premiers sorti. Comme d’habitude. Il avait ensuite rejoint le hall d’entrée de l’université où il avait discuté - d’ordinateur bien évidemment - avec un ami. C’était d’ailleurs le seul avec qui il discutait aussi simplement et pour cause, David était du même type que lui, en moins parano peut être. Ezékiel avait ensuite croisé Bunny, qu’il avait salué de la tête. Un sourire discret avait orné ses lèvres lorsqu’il s’était aperçu que comme chaque jour, la popularité lui offrait bien peu d’oxygène. Ils étaient tous agglutinés autour d’elle. A croire que c’était le centre du monde. Moui. Ce n’était absolument pas la Bunny à qui il donnait des cours. Puis, il avait poussé les portes pour rejoindre l’extérieur. Le temps était doux. Quelques nuages assombrissaient le ciel, le soleil avait d’ailleurs décidé de faire grève aujourd’hui. C’était un temps à pluie, il le sentait.

La seconde suivante, il attrapait une bouffée d’air frais et prenait le chemin de son appartement. Par chance, il n’habitait pas loin de l’université. Ses parents avaient réussi à lui trouver un appartement assez spacieux dans un immeuble un peu plus loin. Une résidence de haut standing qui lui convenait parfaitement. De toute façon, ses parents ne lui aurait jamais permis de se retrouver dans un campus entouré autant de fils à papa, que de junkies. Son père était le propriétaire d’une marque de multimédia, sa mère quant à elle, elle se dorait la pilule aux caraïbes loin de sa famille et de ses responsabilité. Ezékiel était leur seul fils. Il avait passé le plus clair de son enfance devant un ordinateur a essayé les nouveau produit de la société de son père. Jamais il n’avait fait autre chose de son adolescence. Peut être la cause de ce qu'il était devenu maintenant. Un geek. Étant donc leurs fils, il devait être logé dans quelque chose de bien. Oui, c’est vrai l’immeuble était assez sympa. La plupart des locataires étaient des gens comme tout le monde. Il y avait ce couple dont les visages étaient tellement cernés qu’il arrivait à peine à croire que c’était à cause d’une fillette qu’ils étaient fatigués, il y avait aussi sa voisine de palier, Melrose qui habitait encore avec ses parents et qui avait tendance à faire des choses bizarres quand il était dans les parages. Mouais. En sommes, c’était un immeuble des plus normal.

Dix minutes plus tard, c’était les portes d’entrée qu’il poussait, complètement trempés. La pluie l’avait rattrapé alors qu’il tournait devant le club de sport. Une averse comme souvent Sydney connaissait depuis quelques jours. Ses vêtements lui collait à la peau épousant la courbures de son corps, ses cheveux était dans le même état, plaqué contre son visage mais ça n’avait pas l’air de tellement dérangé Ezékiel qui se fichait d’ailleurs complètement d’avoir l’air d’être tombé habillé dans une piscine. Non, ce qui le dérangeait c’était les tremblements qui s’étaient emparé de lui maintenant qu’il était dans un lieu chaud. Reniflant d’une façon plus ou moins agréable, il essaya tant bien que mal de se réchauffer en frottant ses mains. Mais se rendant compte que c’était chose vaine, il avança vers l’ascenseur. D’habitude, il montait toujours au troisième par les escaliers mais là qu’il ne sentait plus ses jambes, c’était l’ascenseur qui avait toute ses pensées. Il n’en avait pas horreur mais il avait toujours cru bon de prendre les escaliers quand ceci était possible. Qui appréciait de rester coincé dans un ascenseur ? Absolument personne.

Il appuya enfin sur le bouton d’appel et attendit que les portes s’ouvrent.

"Melissa Rose, va chercher le pain!"
"Je peux pas pour l'instant, je regarde the X Factor."
'Mon coeur, c'est de l'enregistré, en plus tu l'as déja vu 100 fois cette cassette. Enfile un manteau et va chercher le pain."

...

"Je t'ai dit de mettre un manteau, il va pleuvoir!"
"N'importe quoi, il fait genre méga beau!"

20 minutes plus tard...

"BORDEL DE TRIPLE FUCK DE M**********RDE!" Melrose était au milieu de la rue, mouillée jusqu'aux os et en train de jurer comme un véritable camionneur. Une fois de plus, la belle blonde n'en avait fait qu'à sa tête et avait complétement zappé les conseils de sa mère. Le pire, c'est que ça arrive tout le temps. En effet, la mère de Miss Bergman est une personne très sage, qui connaît beaucoup de choses dans la vie -bon pas tant que ça- et qui est , quelquefois tout le temps, de bon conseil. C'est lle qui lui avait conseillé de ne pas quitter les cours pour se lancer dans la chanson, et elle avait raison. Certes, si vous demandez à Melrose, cette dernière vous dira qu'elle a bien fait de quitter les cours, que sa carrière avance bien... Alors qu'en fait, la vérité est tout autre. A part si vous croyez que couper le ruban à la foire annuelle du saucisson fait d'elle une star. Hum. En tout cas, intérieurement, Mel' regrette d'avoir laissé tomber les cours, car elle était plutôt brillant, surtout en Littérature. Mais voila, c'était trop tard, et elle était là, sans diplôme une baguette de pain toute mouille à la main et vétue d'un débardeur dévoilant le fait qu'elle ne portait pas de soutif', charmant. Mais la belle s'en contrefichait. Au contraire, elle allait même chanter. Sans plus attendre, la belle se lança dans un mini concert devant le hall de son immeuble, histoire de montrer aux gens de quoi elle était capable!

" All by myself ; Don't wanna be ; All by myself ; AnymoOoOoOoOoOoOre... Aïe! c'est qui le triple sagoin qui m'a envoyé sa chaussure puante?!"

Un voisin venait de lancer sa chaussure sur la tignasse blonde de la jeune fille. C'est en partie pour cela que la belle détestait son voisinage: con, san oreille artistique, con. il n'y a qu'une seule personne que Miss Bergman apprécie dans son immeuble -à part ses parents chéris <3. Il se nommait Ezékiel, un prénom d'origine slave, polonaise ou whatever mais un charme typiquement australien. En effet, le jeune homme était très mignon et grand en plus, ce qui ne faisait pas tâche avec les 1 mètre 78 de Mel'. C'était l'homme que Berman chérissait depuis son arrivée dans l'immeuble et pourtant, c'est à peine si ce dernier l'avait remarqué. Blondie ne savait plus du tout comment faire pour attirer l'attention de M.Hewitt, trop occupé avec son ordinateur ou à donner des cours à cette triple garce de Bunny Carter. Aaaaah, qu'est qu'elle la maudissait!

Bref, la belle rentra dans le hall, toujours vétue de son débardeur blanc quasitransparent et d'un mini short Juicy Couture vert citron. D'un pas rapide, elle se dirigea vers l'acenceur où se tenait l'improbable, Ezékiel. Il était toujours aussi sexyyy, surtout avec son T shirt mouillé le faisant ressembler à un maigrichon chippendale (a). Sans attendre, Miss Bergman salua le jeune en lui déposant un baiser sur la joue. C'était direct, mais au moins il comprendrait. Tout en jouant avec ses cheveux blonds mouillés, elle sortit, pour entamer la conversation:

"Alooors, Ez', comment tu vas? Moi ça va genre méga bien, même si ma mère m'a encore fait sortir par un temps de chiotte. Genre, pour une baguette de pain, elle me fait braver les éléments destructeur de la nature! Tout ça pour faire un sandwich jambon beurre. Quoique c'est bon les sandwichs, tu aimes les sandwichs? Haaaan, j'ai une super idée, ça te dit d'aller manger un sandwich avec moi ce soir?!"

La belle était.. bavarde.