Un chien, un inconnu, un pantalon [Libre]

Assise sur un banc, Effy discutait avec une petite blonde qui devait avoir neuf ans, pas plus. Elle parlait de Luke Skywalker sous le regard inquiet de la fillette. Oui, Effy parlait beaucoup, elle aimait Star Wars et elle conversait normalement comme si de rien n’était avec une fillette qui n’avait dans sa vie que pour seule soucis la façon dont elle allait habiller sa poupée Barbie chaque jour. Lorsque la petite fille lui dit que sa mère ne voulait pas qu’elle parle au inconnu, Effy se redressa et sentant une sorte de gros blanc s’installer, elle se leva de son banc en appelant Bethoveen pour qu’il la suive. Ses craintes étaient justes. Elle n’était et ne serait jamais faites pour avoir des enfants. Elle avait trop du mal a gérait ces genre de petits spécimens qui pouvaient vous faire la fermer en moins de deux seconde. Elle pensa une seconde à sa cousine Nyla et à sa fille et un petit sourire se dessina sur ses lèvres gourmandes. Elle n’était peut être pas doué, mais ce n’est pas ce qui allait la découragé. Sa cousine semblait tellement heureuse depuis qu’elle avait accouché. Bon okay, elle était épuisée, mais bon, elle était heureuse et c’était ça l’essentiel !

Effy marchait le long du petit chemin. Elle adorait ce parc, elle y venait souvent pour promener Bethoveen ou pour se relaxer tout simplement. Du moins, elle se relaxait vraiment que lorsqu’elle était loin de l’air de jeu. Une fois, elle y était bêtement allée parce que son chien hyper actif l’y avait conduit de force étant donné qu’elle avait toujours refusé lui mettre une chaîne et elle était retrouvé encerclé par trois gamins –trois terreurs- qui l’avait forcé et je dis bien forcé, a jouer avec eux ! Depuis, elle évitait ce coin là, parce que c’est pas tout, mais courir, sauter, se cacher pendant au moins une demi heure –c’est le temps qu’elle a mit pour s’échapper- c’est non seulement humiliant a cause des parents pressent qui nous dévisage mais en plus très fatiguant ! Elle marchait donc jusqu'à ce que la blondinette de neuf ans la perde de vue et alla s’installer sur l’herbe fraîche sous un grand arbre. Elle n’avait pas peur des insectes et heureusement parce que dans ce coin, il avait beaucoup de bébêtes. Cela avait un certain avantage. C’est vrai, qui dit bébêtes, dit pas de petite blonde de neuf ans qui nous balance en pleins figure après une longue tirade qu’elle n’a pas le droit de parler au inconnus.

Effy assise dans l’herbe s’amusait donc avec son Bethoveen qu’elle n’avait toujours pas réussit à dresser. Elle adorer son chien même si il pouvait être particulièrement chiant à bouffer toutes ses chaussures ou à sauter sur le canapé et grogner férocement quand Effy essayer de le faire descendre. Il était, selon Effy, le plus beau bulldog français au monde ! Cependant, il avait beau être le plus beau, il était aussi le plus malin. Il profita d’une petite seconde d’inattention de la part de sa maîtresse pour partir en courant en direction d’une personne de dos. Merde ! Effy leva rapidement pour courir après son monstre ! Il faisait souvent ce genre de conneries et elle n’arrivait pas à le dresser. Elle savait qu’elle devait lui mettre une laisse mais elle refusait que son petit chien soit triste et attaché, elle voulait lui laisser un minimum de liberté. Son chien attrapa avec ses cros le bas du pantalon de la personne qu’Effy n’avait pas prit la peine de regarder et tira fort dessus tout en émettant des sortes de grognements. Effy, honteuse et gêné s’abaissa tout de suite pour tirer son chien et le gronder en pointant son doigt vers lui pour avoir un peut plus de consistance. En fait, elle priait pour qu’il ne le croque pas !

" BETHOVEEN !! COMBIEN DE FOIS DEVRAIS-JE TE RÉPÉTER QU'ON NE MANGE PAS LES VÊTEMENTS !! VILAIN CHIEN ! PAS DE CROQUETTES CE SOIR MON GRAND. ET TU VA DORMIR A TA PLACE A PARTIR D'AUJOURD'HUI, PLUS DE CANAPÉ ! RIEN, MÉCHANT CHIEN !! "

Bethoveen continuait de grogner. Qui a dit que cela tourné au règlement de compte ?

C’était une belle journée. Non seulement, il faisait beau, et le soleil était bel et bien présent dans le ciel bleu mais Iris avait dormi plus longtemps que d’habitude, et ne les avait réveillé que deux fois dans la nuit. Ioan et Nyla avaient donc pu se reposer, et reprendre quelques forces. La jeune maman s’était ensuite levée pour aller changer la couche d’Iris, puis avait rejoint Ioan, encore au lit. Un moment tendresse à trois était quelque chose que Nyla n’échangerait pour rien au monde. Les sourires et les gazouillements d’Iris la rendaient énormément heureuse. Elle ne regrettait vraiment pas du tout cette décision d’avoir un enfant avec lui. Ioan était un papa parfait. Sa petite famille était parfaite… Soupirant un grand coup, Nyla se décida à se lever. Ils ne pouvaient tout de même pas passer la journée au lit, ils avaient tous les deux beaucoup de choses à faire. Bien qu’ils se partageaient les tâches ménagères, Nyla en faisait tout de même un peu plus qu’Ioan. Elle ne voulait pas trop lui demander, arrêter les jeux vidéos était déjà assez dur pour lui. Dernièrement, elle avait découvert qu’il y jouait en cachette. Sur le coup, cela l’avait énervé, surtout quand elle avait entendu Iris pleurer, puis maintenant, tout cela la faisait plutôt rire. Elle avait l’impression que son homme était un adolescent qui se cachait pour ne pas que sa mère le sache. Il était un enfant, ça c’est sûr. Des fois, Nyla se demandait quel âge il avait. Finalement, elle avait deux enfants à s’occuper, et c’était du travail.

« Chéri, je vais faire un petit tour au parc avec Iris. »

Voyant l’expression sur le visage de son homme, elle ne put s’empêcher de rajouter.

« Cela ne veut pas dire que tu peux sortir ta console de sa cachette. Va faire un tour à la cuisine, j’ai mis un post-it sur la porte de frigo. Merci d’avance de t’investir autant dans les tâches ménagères. »

Nyla ne put s’empêcher de rire puis s’approcha d’Ioan, qui cette fois-ci, faisait la tête puis déposa un doux baiser sur ses lèvres avant de sortir de l’appartement, avec Iris, dans la poussette. (…) La jeune maman venait d’arriver au parc. En chemin, elle avait discuté avec de fidèles clients de sa librairie, qui lui ont demandé des nouvelles et qui l’ont complimenté pour Iris. C’est vrai qu’elle était belle, et très souriante. Elle avait les yeux de son père. Ses yeux qui l’avaient fait craqué lorsqu’elle l’avait rencontré. Ses yeux dans lesquels elle aimait s’y perdre. Un grand sourire était omniprésent sur les lèvres de Nyla, elle n’avait jamais pensé que ses clients seraient aussi gentils, elle n’avait jamais pensé qu’autant de personnes se pencherait sur la poussette. Elle avait donc été très étonnée d’être ainsi arrêtée dans la rue. Elle fut aussi très étonnée de voir une boule de poils foncer droit sur l’homme qui marchait devant elle. Une jeune femme arriva vite, sûrement la maîtresse de ce petit monstre. C’est alors qu’elle reconnut très vite sa cousine, Effy, et Beethoven, le monstre en question. Sa cousine essayait en vain de faire lâcher le pantalon à son chien, chose qui se révélait être très dur.

« Besoin d’aide cousine ? » Cette dernière venait de réussir un exploit, c'est-à-dire, le faire lâcher le pantalon, s’excusa auprès de l’homme puis gronda Beethoven. « Et ben, c’est une sacrée punition, hein Beethoven. » Celui-ci en entendant son nom, courut dans la direction de la jeune maman qui se baissa pour le caresser. Elle s’avance ensuite vers sa cousine, lui fit la bise puis continua. « Je vois que tu n’as toujours pas réussi à le dresser… Sacrée cousine. »

La journée s'annonçait particulièrement belle, même plus que d'habitude. Déjà qu'il faisait presque toujours beau à Sydney... Mais je ne m'en plaignais pas, au contraire. Je m'étais levé à une heure habituelle, seul dans mon grand lit. Je n'avais pas passé la nuit avec une splendide créature pour une fois, ça changeait un peu. Mais au moins je pouvais me reposer. Et oui, ce n'est pas de tout repos d'être une sex machine (a). J'avais dormi une fois de plus en caleçon - d'ailleurs, un très sexy caleçon. Une fois levé, je cherchai la télécommande afin d'allumer mon énorme télé écran plasma. Je tombai sur MTV et une de ces superbes chanteuses américaines qui dansaient d'une façon qu'aucun homme ne pouvait résister. Contrairement à ma très chère soeur qui détestait ce genre de filles, je les adorais. Un sourire au coin de la lèvre plus tard, je cherchai mon bol de céréales afin de pouvoir prendre mon petit déjener. J'avais une de ces faims ! En fait, j'avais tout le temps faim. Depuis tout petit à vrai dire. Je comprends mieux aujourd'hui pourquoi ma mère me disait toujours que j'allais devenir obèse à force. Mais passons. Quelques clips plus tard et je sautais dans la douche. En mettant le volume de la télé à fond bien sûr. Tant pis si les voisins n'aimaient pas, je m'en fichais un peu à vrai dire. Après m'être habillé convenablement - je veux dire par-là un jean et un tee-shirt minimum. J'avais opté pour un look décontracté des plus hot que je n'avais jamais porté. Je voulais joué la carte sexy avec une chemise noire déboutonnée en haut, et très mâle avec les manches retournées. Le jean m'allait à ravir, car il n'était ni trop serré ni trop large. J'aimais bien le côté un peu grunge de smes chaussures volontairement défoncées et vieillies. Ma coiffure était tout aussi parfaite, tout comme les petits accessoires que j'arborais au poignet. Deux mots pour me résumer : sublime et so sexy. Non je n'étais pas narcissique. Juste un peu. C'était de famille.

Comme la journée était magnifique, rien de tel qu'un petit tour au parc. Qui sait, peut-être allais-je faire de - très - bonnes rencontres, que ce soit des personnes que je connaissais ou de parfaites inconnues. Après tout, vive les rencontres ! En chemin, j'avais déjà vu quelques gamins s'amuser entre eux. Et juste un peu plus loin un autre qui draguait une jolie petite fille alors qu'ils étaient très jeunes. Ah... Ce gamin me rappelait moi il y a longtemps maintenant. Pas que j'étais vieux, mais j'avais quand même vingt-huit années derrière moi. Mais j'étais toujours aussi beau, et mille fois plus sexy (a). Avec mes splendides lunettes de soleil/sport sur le nez, j'étais vraiment beau comme un dieu. Qui aurait pu me résister ? Personne évidemment. Et alors que je contemplais les merveilleux arbres du parc qui représentaient notre si belle nature - non je déconne, je regardais plutôt les filles assises en-dessous (a) - ma ballade qui était si tranquille s'interrompit quand j'aperçus un mignon petit bulldog français qui fut moins mignon quand il fonça vers un homme au loin pour lui attraper le bas de son pantalon. Sacré toutou. J'adorais les chiens. Et en regardant bien ce bulldog, je crus bien reconnaître ce sacré Bethoveen, le bulldg français de cette chère Effy. D'ailleurs, je la vis s'approcher de lui pour le gronder. Ah, sacré chien, toujours à faire une petite bêtise par-ci par-là. Une jeune femme blonde s'approcha d'eux, et Bethoveen courut vers elle, qui fit ensuite la bise à Effy. Il était temps pour moi d'aller voir tout ce petit monde. Mais à peine avais-je fait quelques pas que Bethoveen courut vers moi à toute vitesse. Je me baissai pour caresser la boule de poils.

« Hey Bethoveen, comment ça va ? » fis-je en attendant aucune réponse car après tout, c'était un chien. « Où est mon double maléfique féminin ? Ou qu'elle est ta maîtresse ? » continuai-je en le prenant dans mes bras et en avançant vers les deux jeunes femmes.

Ce chien finirait par la conduire en prison. Il passait son temps à faire des conneries et Effy ne pouvait lutter contre ce petit monstre qui courrait bien plus vite qu’elle ! Elle était à genoux part terre à coté de son petit Bethoveen lorsqu’elle entendit une voix qui lui était familière. En tournant la tête, elle vit sa chère cousine, Nyla avec sa fille chérie dans la poussette. Un grand sourire éclaira le visage mécontent d’Effy et c’est ce moment précis que choisit Bethoveen pour partir en courant vers Nyla. La brunette soupira en levant les yeux au ciel. Décidément, elle n’arriverait jamais à le dresser. Nyla caressa Bethoveen, qui semblait beaucoup plus gentil avec les gens qu’avec elle, sa propre maîtresse, puis s’avança vers Effy. Cette dernière se releva pour lui dire bonjour et en entendant la question de sa cousine se mit à rire nerveusement. Effectivement, elle n’avait toujours pas réussit à dresser cette terreur. Mais bon, il était tellement attachant qu’elle refusait de s’en séparer. Elle passa sa main dans ses cheveux par habitude et finit par répondre toujours souriante.

" Tu rigoles ? C’est plutôt lui qui me dresse ! Sérieusement, je crois qu’il essaye de me faire perdre du poids. Il n’arrête pas de me faire courir. Je n’en peux plus ! Tu le veux ? Je te le donne, il a l’air de bien t’apprécier. En échange, tu pourrais me passer Iris… Je plaisante cousine, ne fais pas cette tête. Bha quoi ? Jamais j’échangerais Bethoveen contre un bébé qui pleure toutes les nuits… Bon Ok, j’arrête de blaguer maintenant, ton regard me fait peur. Alors, comment ça va, petite ? "

Effy ne remarqua pas Bethoveen qui venait de partir en courant vers Texas. Elle était bien trop occupée à contempler la fille aussi belle que sage –en journée seulement- de sa cousine. Elle lui parlait aussi bêtement que des parents parlent a leur enfants, c'est-à-dire limite en attendant une réponse de leur part, et espérer la faire sourire. Iris était vraiment magnifique et avait vraiment de beaux yeux. Elle se sentait fière d’être la cousine de sa maman. Elle n’avait pas participé –et heureusement parce que là sa deviendrait carrément glauque- a la conception de cet enfant mais elle était vraiment très fière de ce petit bout’choux ! Effy reporta son attention sur Nyla qui était aussi belle que d’habitude. Effy avait toujours admiré sa cousine pour ça. Enceinte, elle était magnifique, quelque jours après l’accouchement, vraiment belle ! En toute circonstance, elle avait la classe et peu de personne pouvait se venter de l’avoir !

" Ou est l’heureux papa ? " demanda-t-elle après quelques secondes d’hésitation. Elle savait que le père d’Iris était pompier et elle réfléchissait tout le temps avant de poser cette question. C’est que, ça devait être quand même assez dur d’avoir un –futur- mari qui exerçait un métier aussi dangereux. En tout cas, elle le trouvait vraiment noble et courageux ! Effy haussa tout d’un coup les sourcils. Il y avait quelque chose de bizarre tout d’un coup ! En effet, pas de monstre furieux sur quatre pattes qui courait dans tous les sens en aboyant et qui se jetait sur des pauvres passants parce que genre, la couleur de leurs pantalons ne lui plaisait pas. Effy regarda tout autours d’elle et ce n’est qu’à ce moment là qu’elle vit Bethoveen dans les bras de son cher Texy. Le gars qu’elle considéré un peu comme son grand frère. Le gars qui vous met tout de suite à l’aise et que vous ne pouvait pas détester quoi qu’il arrive ! Son double masculin quoi ! Ils passaient beaucoup de temps ensemble et Effy l’aimait beaucoup. Elle aimait aussi ses soirées passé avec lui devant un match de foot une bouteille de bière a la main. Quand on se comporte comme un petit garçon manqué de temps à autre, ce genre de soirées sont juste parfaite quoi ! Et puis…Contrairement à Elian lui au moins, il aimait Bethoveen !! Il n’était pas comme son frère et ne voulait pas le tuer. C’est Brigitte Bardot qui devait être fière ! Effy fit un grand sourire à Texas qu’elle n’avait pas vu depuis deux jours au moins –ce qui était un véritable exploit- et lui fit un petit bisou sur la joue pour lui dire bonjour.

" Hey Sexy man ! Qu’est-ce que tu fais ici ? Pitié, ne me dis pas que tu as encore un rendez vous bizarre avec une fille bizarre parce que je sais d’avance que sa va se terminer en tout un tas de positions bizarres. Beurk. Non, en fait je ne veux pas savoir, abstiens toi… " Un petit rire adorable plus tard, elle reprit. " Tu vas bien ‘le bourreau des cœurs’ ? Je crois que Bethoveen t’aime bien toi aussi ! "